Campagne internationale : Piñera à la Haye. Diaspora chilienne en Europe
Appel à un Rassemblement à Paris
Vendredi 18 Juin 2021
17h30 – 20h
Fontaine St Michel, M° ligne 4, RER B et C
Une plainte a été déposée devant le procureur de la Cour susmentionnée – qui est chargée d’enquêter, d’adopter des mesures et, éventuellement, de punir les responsables de crimes contre l’Humanité – elle a été présentée le jeudi 29 avril de cette année par la Commission Chilienne des Droits de l’Homme, la Fondation Internationale Baltasar Garzon – FIGBAR, le Centre de Recherche et Elaboration per la Démocratie (CRED) et l’Association Américaine des Juristes (AAJ). En bref, conformément aux dispositions de l’art. 7 du Statut de Rome, le Bureau du Procureur de la Cour internationale est instamment prié d’ouvrir une enquête sur les événements qui se sont produits au Chili et qui peuvent être considérés comme des crimes contre l’Humanité, à partir du 18 octobre 2019, date à laquelle la révolte sociale a commencé dans tout le pays, et ce, jusqu’à aujourd’hui.
Dans la plainte de 140 pages, qui comprend deux annexes, les homicides, mutilations, tortures, viols, détentions arbitraires et autres crimes ou délit qui ont attaqué et menacé l’intégrité physique et la santé mentale de la population sont décrits de manière particulière. Celles-ci ont eu un caractère systématique et généralisé, remplissant ainsi les conditions établies par l’article 7 du Statut de Rome pour être considérées comme des crimes contre l’Humanité.