La juge britannique a estimé qu’en raison du risque que le fondateur de WikiLeaks se suicide en prison, elle avait refusé l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, où il est poursuivi pour espionnage.

Lundi 4 janvier

14h09 CET «Aujourd’hui marque une victoire pour Julian […], un premier pas vers la justice dans cette affaire», a déclaré l’avocate et compagne de Julian Assange Stella Moris devant la cour criminelle de l’Old Bailey, appelant le gouvernement américain à «mettre fin» aux poursuites.

13h37 CET Selon plusieurs journalistes présents sur place, l’audience concernant la libération conditionnelle de Julian Assange a été fixée au 6 janvier.

13h25 CET Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils feraient appel de la décision de la juge britannique concernant l’extradition de Julian Assange.

12h48 CET L’éminent journaliste Glenn Greenwald, à l’origine de la publication des révélations d’Edward Snowden sur le scandale d’espionnage de la NSA, s’est réjoui de la nouvelle sur Twitter, faisant état d’une «excellente nouvelle». «Mais le juge a approuvé la plupart des théories du gouvernement américain, mais a finalement trouvé le système carcéral américain trop inhumain pour permettre l’extradition», a-t-il ajouté.

12h42 CET De scènes de liesse ont été observées devant le tribunal d’Old Bailey après l’annonce du verdict.

Dans une décision rendue le 4 janvier 2021, la juge britannique Vanessa Baraitser a rejeté la demande d’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, mettant en avant l’état psychologique du fondateur de WikiLeaks et le risque qu’il se suicide en prison.

«Face à des conditions d’isolement quasi total… je suis convaincue que les procédures (esquissées par les autorités américaines) n’empêcheront pas M. Assange de trouver un moyen de se suicider», a-t-elle fait valoir.

Toutefois, la décision rendue par Vanessa Baraitser peut faire l’objet d’un appel.

Une audience devrait se tenir dans l’après-midi du 4 janvier pour statuer sur une libération conditionnelle de Julian Assange.

Poursuivi par les Etats-Unis pour avoir révélé des documents confidentiels, notamment concernant des crimes de guerre étasuniens contre des civils en Irak et en Afghanistan, l’Australien risque 175 ans de prison outre-Atlantique.

 

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