Le 4 juin passé, le Parlement slovène a approuvé un amendement au Code pénal, selon lequel les rapports sexuels sans consentement sont des viols.
Le texte approuvé est clair : « Oui signifie oui, non signifie non ». Cela signifie que la coercition, l’usage ou la menace de la violence ou l’incapacité à se défendre contre une agression sexuelle seront désormais considérés comme des conditions pour qualifier un crime de viol. Auparavant, la loi exigeait que, pour qu’une agression soit considérée comme un viol, il devait y avoir des preuves de l’utilisation de la force ou de la menace de la force ou de la violence.
La Slovénie est ainsi le treizième État de l’Espace économique européen à introduire le critère de l’absence de consentement dans la législation sur le viol. Les autres pays sont la Belgique, la Croatie, Chypre, le Danemark, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Islande, le Luxembourg, Malte, la Suède et le Royaume-Uni.
Des propositions de loi allant dans le même sens sont également discutées ou préparées en Espagne, aux Pays-Bas et en Italie, où la campagne « Je le demande » d’Amnesty International Italie veut modifier l’article 609 bis du code pénal sur le crime de viol en introduisant le critère de l’absence de consentement.