Les journées internationales se suivent et ne se ressemblent pas, il y en a pour toutes et tous et certaines sont ignorées par la majorité car elles ne reçoivent pas l’écho médiatique qu’elles devraient susciter. C’est le cas du 4 octobre, Journée mondiale des animaux, ces compagnons de bonheur ou d’infortune, trop souvent mal compris, maltraités mais aussi, et c’est le comble, mal aimés.
Pourquoi le 4 octobre ? Par ce que c’est la fête de Saint François d’Assise, qui est non seulement saint patron de l’Italie aux côtés de Catherine de Sienne, mais aussi de la ville californienne de San Francisco et fondateur de l’ordre des Franciscains. Patron reconnu des animaux, il pratiquait le respect de la Création divine et considérait l’ensemble des êtres vivants dans ce bas monde tout aussi dignes de recevoir de l’amour et de la bienveillance que les êtres humains, car issus du même Père.
Promesses aux animaux
Sur le site anglais World Animal Day, il est possible de formuler une promesse aux animaux. Mais dans les gestes du quotidien, on peut également faire bouger les choses, je n’aborderai pas ici l’alimentation qui est le domaine le plus connu où notre empathie peut s’illustrer, en contournant par exemple l’élevage intensif et son cortège de produits basés sur la souffrance animale. Il est tout à fait possible de s’assurer de ne jamais acheter de produits issus du trafic illégal d’espèces sauvages menacées ou d’adopter un animal de la SPA (ou autre refuge) qui n’attend que cela ; de protester contre l’inutile et cruelle vivisection ; de retirer un écureuil ou un hérisson écrasé de la route pour qu’il ne soit pas réduit en bouillie ; d’établir un véritable lien de communication avec son chien plutôt que de le conditionner avec des friandises pour s’assurer de sa coopération ; de s’engager contre le transport des animaux vivants à travers le monde ; de refuser de financer par notre visite les cirques, les zoos ou les delphinariums ou tout autre endroit où se trouvent des animaux sauvages en captivité ; de renoncer à acheter des animaux sur Internet ; quant aux manteaux de fourrure ou pompons de bonnets et de porte-clefs, n’en parlons pas, c’est l’évidence même.
Faire davantage…
… en tentant une formation de télépathie avec les animaux. Différents instituts donnent des formations, comme l’Assisi International Animal Institute d’Oakland. Anna Breytenbach, une Sud-Africaine souvent appelée à la rescousse pour résoudre des cas difficiles, résume dans cette vidéo sur le site AnimalSpirit ce qu’est la communication inter-espèces (en anglais) :
Quant à l’Assisi International Animal Institute, Oakland, États-Unis, il donne l’explication suivante : « Consciousness / Awareness Raising, as it relates to animal beings, is defined as acts of expanding human awareness of the physical, psychological, emotional and spiritual needs and capacities of animal beings. Some are different than those of humans; some are the same or similar. The ultimate goal is to promote more humane treatment of nonhuman animals in human society and culture through better understanding of the above-mentioned qualities. »